1994 voit le retour de Marillion au concept-album avec le très ambitieux Brave, album inspiré d'un fait divers (dans les années 80, la police avait retrouvé sur le pont de Severn à Londres une jeune fille d'environ 20 ans, perdue et apparemment amnésique, ou du moins peu loquace).
L'idée de l'album vient de la rencontre de deux chansons (alors en projet) qui comptent dans leur version finie parmi les meilleures de l'album, « Living with the big lie » (écrite par Hogarth) et « Runaway » (écrite par John Helmer).
Hogarth se rend compte que les deux chansons évoquent un même sujet, dit « teenage angst » (le mal-être adolescent), et fait le lien avec ce fait divers.
Il décide de l'extrapoler en imaginant ce qui a pu se passer avant l'arrivée de cette jeune fille sur le pont.
Au final, il s'agit d'une œuvre complexe, extrêmement sombre, la musique du groupe venant accompagner et réhausser à merveille les textes (et inversement), un album concept dont la trame narrative est parfois opaque, mêlant intimement différentes voix auxquelles Hogarth prête la sienne : celle de la jeune fille, celle de son amant, celle du narrateur extérieur.
Tiré de Wikipédia.